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Je voudrais raconter ici l'invention de l'hypertexte moderne par le naturaliste Lamarck. Mais cette histoire fait intervenir d'autres personalités, du siècle des lumières en particulier. En ce temps-là on s'occupe volontiers d'arborescences monstrueuses. Diderot énonce certaines de leurs propriétés. Des arborescences décrites par Linné sont continuées par Lamarck, puis par Bonnier. La meilleure version de ces faits que je connaisse est donnée par le naturaliste Gaston Bonnier, vers la fin du dix-neuvième siècle. La contribution de Bonnier consiste à formuler un ouvrage avec deux plans distincts: un pour les questions et un pour les réponses.

Ceci est un document composite plus qu'une compilation ou un essai. Je ne prétends pas avoir une connaissance plus approfondie des matières et des auteurs cités, référencés ou mentionnés que celle que j'affiche ici. Je voudrais tout au plus tracer les contours d'une idée en rapprochant quelques documents éloignés les uns des autres mais qui s'entendent généralement accessibles. Ce faisant, je suis persuadé que l'hypertexte et le surréalisme occupent la même veine, en précisant que la rencontre du parapluie et de la machine à coudre sur une table d'opération n'a aucun caractère fortuit ici. Le rapprochement dans l'hypertexte focalise d'avantage, j'espère, l'éclairage qu'il apporte.

Je conclus, sans grande originalité, que l'hypertexte est toujours et avant toute autre chose la formulation d'une question sans réponse simple.


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Problématique Lamarckienne
L'art de la question
Développement hypertextuel

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