[ Les pages qui suivent illustrent tout ce qui a été dit et précèdent la conclusion.]

Les images de synthèse suivantes suggèrent que - idée forcément absente du texte - les formes hypertextuelles ne se prêtent pas aisément à la représentation graphique. Ce constat explique tout la difficulté de l'hypertexte qui lance un défi permanent au préparateur pour ce qui est de la mise en page.

Voici une fausse arborescence sans circularité mais totalement redondante, c'est à dire où chaque point est relié à chaque point du niveau suivant. C'est sans application pratique. Le seul intérêt de cette image est qu'elle inclut celles qui vont suivre et qu'elle représente le développement complet de toutes les actions de navigation possibles depuis la racine. On voit tout de suite qu'il s'agit d'un très grand nombre.

Un ver partant de la racine d'un arbre pour en manger les feuilles devrait similairement choisir un parcours parmi les nombreux chemins qui se proposent. L'image suivante représente l'unique chemin suivi par le même ver en sens inverse pour rentrer chez lui une fois qu'il a assez mangé. (Voir Le lièvre de mer )

Voici maintenant une arborescence particulière, dichotomique :

L'image précédente, bien que familière, n'est pas, du point de vue de l'hypertexte, plus simple ou mieux ordonnée que la suivante ou le désordre n'est qu'apparent. Système tout aussi dichotomique, il suffirait (en supposant que les branches soient articulées) de le ramasser par son sommet et de le secouer pour retrouver l'arborescence "canonique" :