La seule chose qui distingue obligatoirement un texte électronique d'un imprimé, c'est qu'une partie de la surface lisible est dévolue à l'exécution de tâches de navigation telles que : page suivante, page précédente, aller à l'index, aller à la table des matières, etc. Il y a trois manières de tourner les pages :
Pratiquement, l'écrasante majorité des hypertextes choisit cette technique. Enumérons pour mémoire les raisons: chaque document occupe tout l'écran et son formattage n'a pas besoin de s'adapter en présence d'autres documents. Chaque document est "seul en scène" et donc maître du jeu. On ne peut lire qu'un document à la fois, alors pourquoi pas prendre toute la place disponible? La mise en place des liens est facile.
La deuxième manière est très coûteuse en termes de mémoire mais évite à l'utilisateur d'être confronté au phénomène du tapis retiré sous les pieds. Son principal défaut est d'imposer au lecteur de fermer toutes les fenêtres lui-même. L'accumulation de trop de fenêtres peut saturer la mémoire ralentir la machine. Ce type de navigation est rarement utilisé à cause de ces défauts. Mais il peut être utile. Il aurait l'avantage (dans l'absolu) de représenter directement la profondeur de la navigation arborescente à l'écran.
La troisième manière est un compromis intéressant pour ce qui est du confort. On doit éviter de multiplier les cadres pour ne pas saturer la mémoire comme avec la deuxième technique. La division en deux est pratique et courante. La navigation est possible dans un cadre différent de celui où le clic sur le texte actif a lieu, ce qui permet d'utiliser un cadre comme un menu. La mise en place et la gestion des liens est plus difficile mais gérable. C'est cette manière que j'ai choisie pour cet article.
Le choix de la technique pour tourner les pages n'est pas fondamental et le même texte peut se présenter de plusieurs manières.
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