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Gnossienne No 1 de Erik Satie

L'adaptation pour deux guitares de cet air de piano est presque immédiate.  L'adaptation pour la guitare solo réclame beaucoup d'obstination.

Guitare et un autre instrument (qui peut être une guitare transposant à l'octave comme c'est écrit dans l'original)

Guitare solo (la mélodie est baissée d'une octave comme c'est écrit dans la tablature)

Voici une analyse de la structure :


Notes

Le morceau est transposé de Fam à Mim pour faciliter le jeu.  La première tablature représente bien une version pour guitare solo avec un jeu plausible.  Le morceau se joue surtout très facilement avec deux guitares.  La première guitare joue la mélodie et la deuxième, les accords.  Le rythme est curieusement moderne : c'est celui du thème de "Orfeu Negro" (Manha do Carnaval).

Le jeu avec deux guitares est plus fidèle et plus expressif.

Les fichiers midi donnent un rendu robotique des appoggiatures (toujours 1/32è).  Le fichier pour la guitare solo donne un rendu approximatif du jeu réel : avec une seule guitare, quelques accords seraient rognés par la mélodie. Les voix de la deuxième guitare pourraient être plus variées et moins robotiques que les midis rendus sans humanisation et sans dynamique.

A la guitare solo, on se débrouille toujours pour former un semblant d'accord avec les cordes (souvent à vide) qui restent à jouer une fois que la mélodie est servie !  Les appogiatures avant les basses se jouent assez facilement.  Celles avant les accords sont presque impossibles à bien détacher mais on n'en meurt pas.  La dynamique s'introduit d'elle-même, semble-il, car il y a des frappes très variées : ça se conçoit comme la superposition folle de deux arpèges.


Voici une reproduction de l'édition de 1913.  C'est un flux musical ininterrompu sans reprises et sans mesures (choses typiques chez Satie - et pas désagréables).


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