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Brise napolitaine

Brise Napolitaine de Guerino et Peyronnin avec variations pour la guitare de José d'Alési. Simplifié et arrangé par RA.

 


Grilles

Brise Napolitaine
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     A      A7   A7   Dm   Dm    A7   A7   Dm   Dm
            A7   A7   Dm   Dm    A7   A7   Dm   Dm  bis
     A2     A7   A7   Dm   Dm    A7   A7   Dm   Dm
            A7   A7   Dm   Dm    A7   A7   Dm   Dm  bis
     B      C7   C7   F    F     C7   C7   F    F
            C7   C7   F    F     E7   E7   Am   Am  bis
     B2     C7   C7   F    F     C7   C7   F    F
            C7   A7   Dm   Fdim  F    C7   F    F   bis     

Cet étrange désordre se répète, quelle que soit la mélodie, autant de fois qu'on veut. Les divers compositeurs et joueurs livrent chacun sa version de telle ou telle autre partie. Il me semble que le premier thème représente à lui seul le morceau, la suite n'étant que qu'une transposition reprise avec des deuxièmes fins fantaisistes au possible. Autrement dit, la première partie nous attire et nous retient comme un aimant.


C'est un succès du musette où les mouvements rapides de l'accordéon le sont trop pour la plupart des guitaristes. Même les quelques variations ajoutés qui portent la mention "facilité" dans la partition d'accordéon originale sont hors de notre portée. C'est normal, les rangées de boutons de l'accordéon sont séparées d'une tierce mineure au lieu de la quarte qui sépare nos cordes et les dispositions commodes pour l'accordéon ne le sont pas toujours pour la guitare. Il faut se résoudre à jouer autre chose. A vrai dire, la guitare "musette" s'applique presque uniquement à jouer la rythmique en accords. La version du guitariste José d'Alési est donc une exception rare dont je me suis inspiré pour cette transcription.

Le fichier midi suit le format A B C C E E A F voisin de celui de José d'Alési où les parties E et F tiennent lieu, respectivement, de la partie D et de variation de A.  José d'Alési utilise un médiator, ce qui imprime à la pièce le mouvement caractéristique de la guitare.  Il invente les parties E et F pour aller avec ce mouvement.  [ Je reste fidèle à la partition de Guerino et Peyronnin pour la partie A.  Quant à la partie B, c'est une nouvelle variation simple en arpège. ]

 Jeu.  Tablature : Les parties A, B, C et D se jouent bien avec les doigts et le pouce de la main droite.  Les parties A, C et D se jouent aussi avec le médiator.  Les parties E et F se jouent seulement avec le médiator.  Il faut donc changer de technique d'attaque plusieurs fois pendant le morceau.  Il faut toujours rester dans le sillon du médiator chaque fois qu'on est obligé de jouer avec les doigts.  C'est la difficulté (et l'intérêt !) de cet arrangement : maintenir un jeu uniformément serré du début à la fin. Ce style mixte doigts/médiator est rendu possible par l'émulation : on appuie le pouce contre l'index comme si on tenait un médiator et on frappe les cordes avec l'ongle de l'index. Il y a des guitaristes qui jonglent avec le médiator et le coincent sous l'auriculaire pendant les arpèges. Je n'y arrive pas et l'émulation me donne d'ailleurs toute satisfaction. On ne peut guère jouer les mélodies autres que les arpèges avec la technique classique (imimim...) car l'impulsion rythmique du poignet manque cruellement.

Source

Les plus grands classiques du repertoire musette, Recueil de 110 succès, Volume 1, Paul Beuscher, Paris

Ce livre au prix très abordable est une source intarissable - même si on ne joue pas de l'accordéon.  Les partitions semblent être des reproductions de "coquilles" d'époque.  Très fiable, c'est un incontournable.


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